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Le 29 novembre 2016 - 19h30
Projection de "Waseskun"
Prix :
7$ régulier | 6$ réduit (membres, étudiants et aînés) | Gratuit 12 ans et moins
Lieu :
Salle bleue
Par :
de Steve Patry | en présence du réalisateur
Synopsis :
Au centre de guérison Waseskun, des hommes au passé trouble et violent suivent un plan de traitement thérapeutique basé sur la philosophie autochtone. Installé avec eux, dans la plus pure tradition du direct, Steve Patry enregistre de façon bouleversante le quotidien de cet établissement de détention alternatif unique.
Steve Patry semble être sincèrement préoccupé par des notions comme la réhabilitation, le pardon, la dépendance et les cycles de violence. Son premier long métrage, De prisons en prisons, illustrait les cercles vicieux de trois ex-détenus, vraisemblablement incapables de s’éloigner de leurs vies criminelles. On voit l’un des trois intervenants sortir d’un processus de réhabilitation à Waseskun, d’ailleurs. C’est lors du tournage de ce premier documentaire que le réalisateur s’est intéressé au centre. Plus que les individus, c’est l’établissement dont il dresse le portrait dans son deuxième long métrage. « Il y a une approche très humaine à Waseskun », raconte le réalisateur. « Ceux qui y travaillent, on les appelle les aidants et les ainés, pas des thérapeutes ou des intervenants sociaux. Déjà dans la terminologie c’est assez différent. »
S’en est suivi un processus de rapprochement graduel; Steve Patry passait trois à quatre jours de suite à Waseskun, à chaque mois, pendant environ un an. C’est cette présence continue qui a permis de créer un climat de confiance, qui à son tour a permis aux hommes de s’ouvrir à la caméra.
« Je côtoyais ces gars-là. Une demi-heure avant de tourner, on rit ensemble, et après, on entre dans la thérapie, et les gars passent des rires aux larmes rapidement, et ils sont dans une démarche où ils rentrent dans des sujets super durs. Je ne m’attendais pas à ce que ça se fasse aussi drastiquement, ces changements-là. Je me cachais derrière la caméra, je visionnais ça le soir et puis j’étais comme tabarnak esti (sic) c’est fort. »
Ce qui est frappant dans l’œuvre de Steve Patry, c’est le constat concret du caractère effrayant de la liberté. Que se passe-t-il lorsqu’on arrête d’être encadré par des institutions et des professionnels voués à notre bien-être? « Je crois que quand t’as à Waseskun, ou en thérapie ou en maison de transition, la vie quotidienne c’est plus facile, parce que tu n’as pas de loyer à payer, tu n’as pas à te soucier de la bouffe dans ton frigidaire. Les gars sont dans une bulle un peu. Un coup qu’ils sortent de cette bulle, on ne sait jamais ce qui va se passer. »
Au centre de guérison Waseskun, des hommes au passé trouble et violent suivent un plan de traitement thérapeutique basé sur la philosophie autochtone. Installé avec eux, dans la plus pure tradition du direct, Steve Patry enregistre de façon bouleversante le quotidien de cet établissement de détention alternatif unique.
Steve Patry semble être sincèrement préoccupé par des notions comme la réhabilitation, le pardon, la dépendance et les cycles de violence. Son premier long métrage, De prisons en prisons, illustrait les cercles vicieux de trois ex-détenus, vraisemblablement incapables de s’éloigner de leurs vies criminelles. On voit l’un des trois intervenants sortir d’un processus de réhabilitation à Waseskun, d’ailleurs. C’est lors du tournage de ce premier documentaire que le réalisateur s’est intéressé au centre. Plus que les individus, c’est l’établissement dont il dresse le portrait dans son deuxième long métrage. « Il y a une approche très humaine à Waseskun », raconte le réalisateur. « Ceux qui y travaillent, on les appelle les aidants et les ainés, pas des thérapeutes ou des intervenants sociaux. Déjà dans la terminologie c’est assez différent. »
S’en est suivi un processus de rapprochement graduel; Steve Patry passait trois à quatre jours de suite à Waseskun, à chaque mois, pendant environ un an. C’est cette présence continue qui a permis de créer un climat de confiance, qui à son tour a permis aux hommes de s’ouvrir à la caméra.
« Je côtoyais ces gars-là. Une demi-heure avant de tourner, on rit ensemble, et après, on entre dans la thérapie, et les gars passent des rires aux larmes rapidement, et ils sont dans une démarche où ils rentrent dans des sujets super durs. Je ne m’attendais pas à ce que ça se fasse aussi drastiquement, ces changements-là. Je me cachais derrière la caméra, je visionnais ça le soir et puis j’étais comme tabarnak esti (sic) c’est fort. »
Ce qui est frappant dans l’œuvre de Steve Patry, c’est le constat concret du caractère effrayant de la liberté. Que se passe-t-il lorsqu’on arrête d’être encadré par des institutions et des professionnels voués à notre bien-être? « Je crois que quand t’as à Waseskun, ou en thérapie ou en maison de transition, la vie quotidienne c’est plus facile, parce que tu n’as pas de loyer à payer, tu n’as pas à te soucier de la bouffe dans ton frigidaire. Les gars sont dans une bulle un peu. Un coup qu’ils sortent de cette bulle, on ne sait jamais ce qui va se passer. »
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